À lire avant: Changer de prestataire de nettoyage en toute sérénité
Engager une entreprise de nettoyage, c’est simple, non ? Pas vraiment. Entre les préjugés tenaces, les clichés datés et les raccourcis faciles, le secteur traîne une ribambelle d’idées reçues… souvent injustifiées.
Dans cet article, on démonte une par une ces fausses croyances, pour vous aider à faire le tri entre fiction et réalité — et choisir votre prestataire en toute connaissance de cause.
Idée reçue n°1 : « C’est toujours moins cher de faire le ménage en interne » 💰
Sur le papier, embaucher un agent à temps partiel semble économique. Mais si on fait les comptes :
- Charges sociales + coût de recrutement + gestion RH = budget bien plus élevé qu’il n’y paraît.
- Pas de flexibilité en cas d’absence (maladie, congés…)
- Pas de matériel ni de produits fournis (à acheter en plus)
Cas concret : Une TPE a décidé d’externaliser le nettoyage de ses bureaux. Résultat ? Coût global diminué de 15 %… et plus aucun souci de planning.
Idée reçue n°2 : « Toutes les entreprises de nettoyage se valent » 🧽
Faux ! Il y a autant de différences entre deux prestataires qu’entre un fast-food et un restaurant gastronomique.
À surveiller :
- Qualification des agents (formation, stabilité…)
- Matériel utilisé
- Réactivité en cas de problème
- Qualité du suivi client
🎯 À lire aussi : Choisir une entreprise de nettoyage fiable
Cas concret : Une PME a changé de prestataire après avoir constaté que les produits utilisés n’étaient ni écolabellisés ni adaptés aux surfaces. Depuis, elle a gagné en efficacité… et en éthique.
Idée reçue n°3 : « Le nettoyage ne demande pas de compétence particulière » 🙃
Encore un cliché ! Nettoyer efficacement un local professionnel demande :
- La maîtrise des protocoles adaptés aux environnements (open space, sanitaires, zones à risque…)
- La connaissance des bons produits pour chaque surface
- Le respect des normes d’hygiène (et de sécurité)
Cas concret : Une entreprise de restauration collective a fait appel à une équipe non spécialisée. Résultat : 2 alertes sanitaires en 3 mois. Depuis, elle est revenue à un prestataire pro.
Idée reçue n°4 : « On peut changer de prestataire facilement, sans impact » 🔄
Changer de prestataire, oui. Le faire à la va-vite, non.
Une transition mal préparée peut entraîner :
- Une période de flottement (baisse de qualité, perte d’infos)
- Des doublons de facturation ou des contrats non résiliés
- Des incompréhensions entre les équipes internes et les nouveaux agents
Idée reçue n°5 : « Plus de prestations = meilleure qualité » 🙄
Un prestataire qui vous propose 12 passages par semaine n’est pas forcément plus efficace qu’un autre qui en propose 4.
La clé ? Le bon protocole, au bon moment, au bon endroit.
Cas concret : Un cabinet médical a réduit le nombre d’interventions hebdomadaires… tout en améliorant la qualité, grâce à un protocole mieux ciblé.
Le conseil Hyseco 💡
Avant de signer avec un prestataire, prenez le temps de discuter avec plusieurs entreprises. Préparez une liste de questions précises, demandez des exemples concrets de situations gérées… et fiez-vous aussi à votre ressenti. La relation humaine fait (vraiment) la différence.
Et si vous avez des doutes, mieux vaut poser une question de trop qu’une de moins 😉.
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